vendredi 17 avril 2020

40 ans sans dire un mot

Aujourd'hui, la liberté d'expression est un droit sans lequel les personnes ne peuvent pas vivre. Tout le monde veut dire tout ce qu'il pense et, plus ou moins, nous pouvons le faire. Mais, pendant quarante ans ce n'était pas possible, et encore moins pour les femmes.

En premier lieu, les femmes devaient travailler à la maison, s'occuper des fils, faire les courses... Et quand l'homme arrivait au foyer, elles devaient faire ce que l'homme voudrait, sans se plaindre.
Aussi, quelques publicités appuyaient ce rôle sexiste de la femme.











 En deuxième lieu, les grèves et manifestations sont interdites. Alors, ni les hommes ni les femmes nepouvaient se rebeller contre le système dictatoriel de Franco. En plus, tout homme qui se révoltait était fusilé ou puni. Mais non seulement les femmes et les travailleurs, aussi les écrivans. Ils devaient réussir une preuve de censure pour savoir s'ils étaient critiques avec le dictateur ou avec le système. Plusieurs se faisaient passer pour d'autre personnes avec des pseudonymes ou ils cachaient les messages mauvais. 


Néanmoins, aujourd'hui les règles ont changé. Les femmes peuvent travailler dans autres champs, au-delà du doméstique, et les hommes aussi peuvent aider aux femmes avec le nettoyage de la maison ou l'éducation des fils. Cependant, il y a  des éléments qui continuent d'être machistes, mais nous pouvons finaliser avec ces injustices. Aussi, au moins la liberté d'expression n'est pas prohibée et tout le monde peut dire ce qu'il pense, avec respect.




Raül Simó

2 commentaires:

  1. Il est vrai que pendant les années de la forte dictature de Franco, le maintien des femmes comme "Angel-in-the House" (terme utilisé dans l'Angleterre du XIXe siècle) pour décrire les femmes idéales, est un thème très récurrent pour les contrôler, ainsi que les grèves. Néanmoins, je pense qu'il y a toujours cette conception de la femme objet et de la femme du foyer, si ce n'est que dans certaines de nos campagnes publicitaires, il s'agit toujours de la femme au foyer et de la femme objet, en d'autres mots je crois que même les femmes sont traitées par la publicité d'une façon stéréotypée et sexiste. Je vous laisse cet article: https://beauteronde.fr/limage-de-la-femme-dans-les-publicites-stereotypes-injonctions-et-sexisme/

    D'un autre côté, en tant qu'arrière-petite-fille de la République, je pense que même les victimes de ceux qui ont été abattus par Franco n'ont pas eu de sépulture digne de ce nom, les corps sont toujours dans des fossés et il y a souvent des trêves afin de sauver les corps dans cet état "démocratique".

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  2. J'ai toujours l'impression qu'aujourd'hui encore il reste, malheureusement, des publicités sexistes. Il est très rare de voir des publicités concernant les tâches domestiques dans lesquels le rôle principal est donné à un homme.

    De plus, je suis d'accord que les femmes et les hommes peuvent à peu près faire le travail qu'ils veulent mais je pense qu'il reste des clichés dans le monde du travail.

    En effet, il reste rare de voir des femmes maçons ou garagistes par exemple. En Belgique, il n'y a pas si longtemps, une jeune fille s'est fait refuser plusieurs stages avant de se voir accepter par une entreprise. Les maîtres de stages préféraient avoir un jeune homme comme stagiaire pour réparer des voitures.

    Malheureusement, même si le monde a changé, il y a encore beaucoup de travail avant d'arriver à une société égale à tous points de vue.

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